Type: Expositions | Localisation: Bâtiment Pina Luz

Date de début de l'exposition 22 mars 2025 - Date de fin de l'exposition 27 juillet 2025

Des expositions: Tisser le matin : vie moderne et expérience nocturne dans l'art brésilien

L'exposition collective explore les perspectives d'artistes d'horizons différents sur l'expérience de la nuit, avec ses mystères, ses personnages et ses rites. Dans chacune des sept sections, l’exposition explore le sujet à travers différentes approches, depuis un biais social, avec des réflexions sur les impacts de la modernisation sur les villes au XXe siècle, jusqu’à un récit plus fantastique et imaginatif.

Dans « Tecendo a manhã », l’expérience de la nuit est présentée comme un problème artistique pour réfléchir aux expériences individuelles, qui apparaissent, par exemple, dans les représentations de rêves et de cauchemars, et aux expériences collectives, qui concernent la formation historique et sociale du pays. Loisirs, émergence de nouveaux métiers et expériences en ville sont mis en scène dans des œuvres emblématiques, dont plusieurs sont exposées pour la première fois.

L'ÉCLAIRAGE, LA SOCIABILITÉ NOCTURNE, LES PERSONNAGES ET LA PLEINE LUNE

L’allumage des lumières de la ville et de la campagne marque le début de l’exposition. Des œuvres telles que « Façade du Théâtre Municipal » (sans date), de Valério Vieira (années 1910) et « São Paulo » (1966), d’Agostinho Batista de Freitas, commentent l’espace partagé et la vie collective à São Paulo.

La deuxième salle de l’exposition se concentre sur le collectif, en présentant des œuvres qui abordent la sociabilité nocturne. Dans ce noyau, mariages, fêtes religieuses, bals et parcs d'attractions peuvent être vus dans des œuvres telles que « Festa de Iemanjá » (sans date), de Babalu.

Dans la salle suivante, l’exposition présente des personnages associés à la nuit. La prostitution et le milieu des maisons closes étaient des thèmes fréquents dans l’œuvre de Di Cavalcanti, Oswaldo Goeldi et Lasar Segall, qui s’intéressaient à l’observation d’une vie marginale, précaire et illégale qui ne pouvait se dérouler à la lumière du jour.

La quatrième salle met en lumière une figure mythique évoquée par la pleine lune : le Loup-Garou. Un ensemble d'œuvres d'Ana das Carrancas, ainsi que des pièces en bois de Mestre Guarany et d'Artur Pereira, font référence au personnage. Les œuvres partagent l’espace d’exposition avec des représentations de formes lunaires, notamment l’œuvre monumentale de Tomie Ohtake, « Moon » (polyptyque) (1984).

Plus loin dans l’exposition, l’expérience du rêve est contemplée dans la sixième salle, consacrée à l’imaginaire des cauchemars et des hantises. Dans des œuvres comme la sculpture « Exu-Caveira » (1982-1983), il est possible de contempler la réaction de Chico Tabibuia aux visions nocturnes.

L'aube marque la fin de l'exposition, apportant la transition de la nuit au jour à la dernière section, avec des œuvres de Djanira, Tereza Costa Rêgo et Heitor dos Prazeres.

Plus d'information

L'exposition est organisée par Renato Menezes et Thierry Freitas.

Service

Dates: Du 22 mars au 27 juillet 2025
Localisation: Bâtiment Pina Luz
Adresse: Praça da Luz, 2, Bom Retiro, São Paulo — SP.
Horaire de funcionamento: du mercredi au lundi, de 10h à 18h.

Photos

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Images: Beto Assem, Isabella Matheus, Levi Fanan

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